Le rythme de cheminement personnel doit être posé par soi-même et respecté par les soignant.e.s et l’entourage
En cas de difficultés psychiques, il est essentiel d’avancer à son propre rythme pour aller vers un « mieux-être », ce qui n’est pas toujours le cas. En effet, ce rythme peut parfois être dicté par les professionnel.le.s de santé, soucieux.ses de voir une évolution de l’état de santé de leur patient.e, ou par les parents, influencés par leurs attentes et projections.
L’autonomie, le sentiment de contrôle sur sa vie et l’exercice de son pouvoir décisionnel ont un impact réel sur son propre rétablissement (d’où le concept d’« empowerment »). Ainsi, un rythme adapté à la situation et aux besoins de l’individu est clé dans son rétablissement.
Une personne souffrant d’une addiction aura par exemple besoin de tracer un chemin qui lui est propre pour sortir de l’enlisement, en fonction de son parcours de vie et de ses ressources. De tels efforts seront plus facile à gérer si en parallèle, elle se sent soutenue, écoutée, et actrice de sa prise en charge.